Comment réussir votre NaNoWriMo 2023 ?

Réussir son NaNoWriMo 2023 demande de la persévérance. Ce challenge international est suivi par des centaines de milliers de personnes à travers le monde entier. Le but : écrire un roman de 50 000 mots durant le mois de novembre. Vous aussi, vous souhaitez relever le défi ? Découvrez nos meilleurs conseils pour votre NaNoWriMo.

1. Pour réussir son NaNoWriMo, il faut déjà bien se connaître

Même si le NaNoWriMo possède un fort aspect communautaire, il faut avouer que l’écriture reste un exercice solitaire. On est seul devant sa feuille (ou devant son ordinateur, évidemment !) C’est vous, auteur.e, qui devrez faire naître des idées, des histoires, donner vie à des personnages et à des lieux. En soi, c’est déjà un beau défi ! Mais le réaliser en 30 jours complique encore davantage le processus.
Alors, oui, il existe mille astuces pour contrer l’angoisse de la page blanche. Et à nos yeux, le NaNoWriMo en est une à part entière : se défaire de la forme, des détails, pour écrire au kilomètre, se « libérer » en quelque sorte. Et pour réussir ce NaNoWriMo, mieux vaut bien s’y préparer : serez-vous du genre à procrastiner en repoussant au lendemain ? Ou est-ce que vous aurez du mal à vous retenir de relire et de réécrire des passages ?

Vous connaître et anticiper vos réactions pendant le NaNoWriMo, c’est déjà vous donner une longueur d’avance pour votre réussite !

Êtes-vous planner ou pantser ?

Il s’agit de deux termes que tous les NaNoteurs (ou wrimos, c’est-à-dire les participants au NaNoWriMo) connaissent bien :

• Le planner, qui, comme son nom l’indique, fait des plans. Il s’agit de l’écrivain qui a besoin d’un temps de préparation avant de se lancer dans la rédaction : recherches documentaires, structure de l’histoire, fiches de personnages, etc. On les appelle également les « architectes ». Les planners suivent souvent le PrepTober : le mois de préparation en octobre pour réussir son NaNoWriMo.

• Le pantser, qui débarque les mains dans les poches. C’est d’ailleurs de là que vient cette appellation (pants signifiant “pantalons” en anglais). Aucune préparation ! Juste une idée, une inspiration et surtout l’envie de se lancer. Ils se retrouvent parfaitement dans cette idée du « j’écris et on verra après », chère au NaNoWriMo. On les appelle également les jardiniers, cultivant leurs idées et laissant faire la nature.

Ces deux profils se taquinent régulièrement au cours du NaNo. En définissant plus précisément à quelle équipe vous appartenez, vous serez sûrement plus serein.e et resterez vous-même. Il n’y a aucun problème à tout vouloir planifier scrupuleusement. Et il n’y a pas non plus de soucis à préférer y aller au doigt mouillé ! L’important est que vous soyez à l’aise avec ça. Talers s’adapte d’ailleurs parfaitement aux pantser comme aux planners.

Bien entendu, il y a un océan de possibilités entre ces deux profils. Vous pouvez vous situer au milieu : besoin d’un peu de cadre pour votre histoire, mais sans scénario pré-construit par exemple. De nombreux NaNoteurs évoquent aussi le fait que les personnages décident parfois d’eux-mêmes de ce qui va leur arriver, qu’importe qu’on soit planner ou pantser ! Après tout, « écrire serait si triste si l’on ne déviait jamais de son plan. » (Giorgio Agamben)

Avoir le goût du challenge

Tic-tac, les jours passent, les heures défilent ! La date fatidique se rapproche et vous scrutez chaque jour si vous avez bien atteint vos 1667 mots quotidiens. Eh oui, le NaNoWriMo est un défi palpitant, peut-être même un peu stressant pour certains.

Toutefois, il faut se rappeler que c’est à vous de mettre le curseur où vous le souhaitez concernant cette pression inhérente au NaNoWriMo. Les organisateurs et les wrimos le rappellent souvent : l’important est d’écrire. Les 50 000 mots sont un objectif motivant, mais s’ils ne sont pas atteints à la fin des 30 jours, ce n’est pas si grave : vous aurez écrit et avancé dans votre roman, c’est le principal.

Nous vous invitons à prendre ce côté challengeant de manière positive, comme un moteur pour avancer et vous inspirer. Sur Talers, vous verrez votre compteur de mots augmenter petit à petit sur votre espace de travail : c’est extrêmement motivant de voir sa progression ! Ceux qui auront réussi leur challenge et écrit 50.000 mots sur l’application en novembre recevront le titre de « Champion de Novembre 2023 » et débloqueront le badge associé :

2. Avant ou pendant le NaNoWriMo, soyez organisé.e pour réussir votre défi écriture

On vous le confirme : ce conseil s’applique aussi aux pantsers ! Quel que soit le genre que vous avez choisi d’explorer, nous sommes certains que votre texte ne se résume pas à un seul et unique document avec votre premier jet. Vous avez certainement quelques prises de notes à côté pour ne pas oublier une nouvelle idée, un arbre généalogique retraçant les liens entre vos différents personnages, des images pour vous inspirer, des photocopies de vos recherches, etc.

Plus simplement, on se rend vite compte que 50 000 mots… Ça commence à faire beaucoup ! Pour réussir votre NaNoWriMo, il convient de suivre quelques règles d’organisation, à adapter librement selon votre projet. « L’écriture fait rêver, mais c’est avant tout beaucoup de travail » disait Arnaud Delalande. Alors, autant utiliser dès à présent les bons outils !

3. Choisir le bon support pour réussir votre NaNoWriMo

Quelle crispation quand un grain de sable enraye votre machine à inspiration alors que vous étiez bien parti.e pour écrire une scène d’anthologie ! Réussir votre NaNoWriMo dépend directement de l’outil que vous choisissez. Il faut opter pour un support ou un logiciel qui ne crée pas de frustration et qui vous invite plutôt à dérouler vos mots en toute facilité. Retrouver une note, surligner pour mettre en avant un élément important, retrouver un chapitre facilement : tout doit se passer comme sur des roulettes.

On vous partage une petite astuce : si vous utilisez Talers, vous pouvez mettre des emojis dans les titres de vos dossiers et fichiers pour visualiser rapidement vos différentes parties :

Le logiciel vous permet également :

• d’avoir vos chapitres et vos notes réunis dans un même projet,

• de consulter un dictionnaire de synonymes et antonymes,

• de créer vos propres styles de texte,

• de corriger les fautes d’orthographe et de grammaire grâce au correcteur intégré.

Le maximum est fait pour vous éviter de bloquer et vous accompagner dans la rédaction de votre NaNoWriMo !

« Une sauvegarde de plus n’est jamais de trop »

Vous risquez de voir cet adage partout sur les réseaux des NaNoteurs. Vous allez sûrement entendre parler de ces participants sur le point de réussir leur NaNoWriMo. Et là, le drame : le fichier a disparu, envolé ! Aucune sauvegarde. C’est un vrai danger qui guette le NaNoteur imprudent. Pourtant, de nombreuses solutions existent pour se prémunir de cette infortune.

Pour ceux qui écrivent encore sur Word, nous vous conseillons de mettre en place une synchronisation avec un cloud, de telle sorte que vos documents seront automatiquement sauvegardés sur un serveur distant. L’autre option consiste à copier régulièrement vos données sur un disque dur externe, mais c’est plus fastidieux, et encore faut-il ne pas perdre ce disque.

Si vous utilisez Talers ou Google Docs, vous n’avez à vous occuper de rien. Talers enregistre chacune de vos modifications en temps réel et sauvegarde vos données sur deux serveurs distincts. Autre avantage : vous pouvez retrouver vos projets et vos textes de n’importe où dans le monde, simplement en vous connectant à votre compte.

Contrairement à Google Docs, Talers garantit que vos données restent privées. C’est le « prix de la gratuité » de Google Docs : vos textes sont analysés pour remplir d’énormes bases de données de statistiques qui sont ensuite réutilisées ou revendues.

4. Réussir son NaNoWriMo, c’est savoir dire au revoir à la perfection

Pour certains, il est très facile de ne pas se relire et d’avancer, presque tête baissée, jusqu’à la fin des 30 jours. Pour d’autres, l’exercice n’est pas si évident. Pour tenir le rythme des 1667 mots par jour, il va falloir booster sa productivité.

Notre premier conseil : mettez en place un rituel d’écriture. Habituez-vous à écrire toujours aux mêmes horaires. Comme le sport, c’est difficile au début, puis cela vous apportera une vraie force de travail.

L’environnement dans lequel vous évoluez joue une grande importance dans votre concentration. Coupez toutes sources potentielles de distractions : les conversations et les réseaux sociaux attendront la fin de votre séance d’écriture.

Pour vous aider à vous focaliser pendant ces moments d’écriture (entrer en « deep work » comme le dit Cal Newport), Talers propose un mode focus. Cela vous permet de créer une ambiance d’écriture idéale sur votre écran, avec une image minimaliste et inspirante en fond d’écran, et une mise en avant du paragraphe que vous êtes en train d’écrire. Pas de correction, pas de retour en arrière, pas de doutes ! Entrez dans votre bulle de concentration personnelle.

Enfin, il faut accepter de ne pas produire un texte parfait, mais bel et bien un premier jet, le premier récit écrit de l’histoire que vous avez en tête. Bien sûr, cette première version aura des défauts. Non seulement ce n’est pas grave, mais c’est tout à fait normal. Vous aurez ensuite tout le temps de repasser dessus, à tête reposée ou bien à l’aide de vos bêta-lecteurs.

Vous avez maintenant toutes les clés en main pour réussir votre NaNoWriMo avec Talers ! Pantser ou planner, nous sommes persuadés que vous parviendrez à faire naître ce roman, ce recueil de nouvelles, cette saga fantastique, cette pièce de théâtre ou quels que soient le format et le genre littéraire que vous envisagez.

Bon NaNoWriMo !